ASTRE "Hitaka"

Description :
Petite planète de moindre importance au cours de l’histoire, Hitaka était pourvue d’une végétation luxuriante. Des chaînes de montagnes essaimaient la surface ; elles étaient entourées de denses forêts. L’herbe, d’un vert éclatant au cours des saisons chaudes, et les innombrables fleurs constituaient la richesse principale de ce monde isolé. C’était aussi l’environnement privilégié pour de nombreux insectes, en particulier volants, de se développer, notamment une sorte de libellule de couleur mauve à quatre ailes.
Elle possédait au moins une lune.
Le soleil illuminait constamment ces plaines somptueuses. Outre les divers rochers disséminés à la surface, des sculptures à l’effigie de personnages robustes, presque monstrueux, attestaient de l’antique présence d’une civilisation ancestrale. Il s’agit là de leur dernier héritage, puisque ces êtres disparurent. À la place, un population d’aliens relativement civilisés, à l’aspect humain et à la peau bleue et aux cheveux noirs, s’était installée sur Hitaka. Sa technologie, pour le moins primitive, se résumait à des habitations précaires ; vivant sereinement dans leurs maisons bordées d’arbres, les autochtones menaient une existence paisible.
Les échanges avec les autres planètes étant limités, les natifs privilégiaient l’agriculture. Ainsi, puisque les plaines étaient larges, ils pouvaient cultiver des champs près de leurs logis ; ils possédaient également des genres d’éoliennes, conçues à l’aide de matériaux fragiles. Les locaux étaient pour l’essentiel pacifiques ; ils ne disposaient pas d’armes et ne revendiquaient aucun idéal belliqueux. Tous coexistaient en harmonie en se nourrissant de poissons et d’autres délices que la nature leur offrait. Chacun d’entre eux avait une allure filiforme et était vêtu modestement : ils refusaient en effet de porter quelque artifice.

Cette quiétude ne pouvait durer indéfiniment. Lorsque la Guerre des Clones éclata, de nombreux mondes qui pouvaient paraître insignifiants de prime abord, devinrent des lieux stratégiques essentiels, aussi bien pour la République Galactique que pour la Confédération des Systèmes Indépendants. C’est dans ce contexte que Hitaka fut envahie par les forces séparatistes ; bientôt, celles-ci investirent les magnifiques contrées herbacées et établirent un poste de commandement où grouillaient les droïdes de combat.
Certains habitants ne s’aperçurent pas de la présence de ces intrus ; toujours est-il que leur vie était menacée. Par conséquent, sur ordre du Chancelier Suprême Palpatine, des Jedi furent mandatés pour que la planète retrouvât son calme d’antan. Ki-Adi-Mundi et Aayla Secura et la jeune Anise I’Zak, tout récemment promue chevalier, ainsi que plusieurs bataillons clones, se rendirent donc sur Hitaka. Après avoir construit leur quartier général, ils mirent au point leur plan d’attaque.
Ils étudièrent minutieusement le terrain et, au moyen d’hologrammes, entreprirent de submerger les troupes ennemies. Pour cela, Ki et Aayla décidèrent d’envoyer Anise au front ; malgré sa jeunesse et ses traits de caractère, elle allait devoir voyager en territoire ennemi pour porter un document au commandant d’une escouade clone à la base « B » à dix kilomètres à l’est de leur position. La Jedi partit sur-le-champ ; cette mission fut pour elle l’occasion de découvrir la végétation riche de l’endroit. Alors qu’elle s’était assise sur une ancienne sculpture en forme de tête pour trouver le camp adverse, elle fut attaquée par des droïds de combat B1, puis par un B2.
Après les avoir détruit grâce à son sabre laser, elle alla se réfugier près d’une maison d’une famille d’autochtones où elle fut accueillie par des droïdekas. Bien vite, elle fut propulsée à l’intérieur de l’habitation et dérangea ses occupants, alors en train de déjeuner. Les salves des automates de la Confédération ne blessèrent aucun natif, puisque Anise s’efforça de les détourner à temps. En renversant une table, elle parvint à se défaire de ses opposants ; mais elle fut surprise par un destroyer qui détruisit le tube qu’elle transportait et qui contenait des informations essentielles pour la République.
Affligée, elle quitta les indigènes qui, eux, avaient été bouleversés par l’assaut dont ils avaient été victimes. Toutefois, ce jour-là du moins, aucun mort de Hitaka ne fut à déplorer. Tandis que le soleil déclinait, I’Zak regagna sa base ; elle avoua à ses supérieurs Jedi qu’elle avait échoué et que le document qu’on lui avait confié était hors d’usage. Contre toute attente, Aayla et Ki ne l’admonestèrent pas. En effet, ils avaient chargés la jeune femme de remettre un tube en fait vide, de sorte que, pendant qu’elle occuperait les Séparatistes, le gros des troupes républicaines aurait le champ libre pour remporter la victoire.

Finalement, Hitaka fut libérée. Dans l’ombre, cependant, Dark Tyranus et son maître Dark Sidious se réjouissaient. Car si l’armée de la Confédération avait effectivement était décimée lors de cette bataille, cette défaite ne fut qu’une diversion pour permettre à Dooku de s’acquitter de la tâche qu’il avait à accomplir. Par la suite, la République abandonna la planète, laissant les habitants retrouver la quiétude à laquelle ils étaient profondément attachés.