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ASTRE "Adumar"

Fiche technique :

  • Type d'astre : Planète
  • Région : Régions inconnues
  • Système : Katorrs
  • Population : 3 100 000 000
  • Races présentes : Humain
  • Structure : Tellurique - Planète de silicates
  • Diamètre : 13 028 Km
  • Gravité : 1.01
  • Atmosphère : Respirable
  • Décors : Cités, forêts, collines, lacs, rivières...
  • Climats : Tempéré
  • Distance du noyau : n/c années lumières
  • Durée d'une journée : 23.9 heures standards
  • Durée d'une année : 350 jours locaux
  • Affiliation : Monarchie indépendante
  • Niveau technologique : Galactique
  • Importation : Technologies spatiales, armes
  • Exportation : Technologies vaisseaux, armes

Description :
Adumar est située dans l'Espace Sauvage, à la frontière la plus proche de la Nouvelle République. Elle possède deux lunes, sa gravité est de 1,01 fois la gravité standard, son diamètre est de 13 028 kilomètres. Une année y comporte 350 jours locaux, qui durent 23,9 jours standard. Son climat est tempéré.
Cette planète fut colonisée il y a dix mille ans par une coalition de peuples ayant tenté de se révolter contre l'Ancienne République. Ils furent vaincus, et épargnés à la seule condition de disparaître dans les profondeurs de l'espace et de ne pas revenir, provoquant ainsi des troubles. Il semble que leur esprit de rébellion n'ait pas disparu quand ils eurent trouvé un monde à coloniser. Ils ont en effet multiplié les guerres civiles au cours de leur histoire, se réduisant parfois eux-mêmes à la barbarie et à la misère. L'Ancienne République finit par oublier leur existence, et l'on ne trouve pas de traces de ce monde dans les archives Impériales.
Grâce à des enregistrements d'enseignement qui ont par miracle survécu pendant des millénaires, nous savons que la langue parlée sur la planète est un dialecte proche du Basic, bien que les habitants aient un curieux accent qui fait entendre toutes les voyelles comme des "a", ce qui peut dérouter un visiteur étranger au premier abord. Ceci favorisa les échanges lors de la redécouverte de ce monde.

Celle-ci eut officiellement lieu au cours d'une mission de cartographie des Régions Inconnues par un vaisseau éclaireur de la Nouvelle République, en l'an 9. Cependant, les circonstances exactes de cette "découverte" sont tout autres : ce sont en effet des vaisseaux d'Adumar (car les Adumariens ont développé la technologie de l'hyperdrive par eux-mêmes) qui ont les premiers constaté qu'il existait d'autres mondes peuplés d'Humains. Ils ont par la même occasion vu qu'il y avait deux puissances majeures : l'Empire et la Nouvelle République. Pour communiquer avec la civilisation galactique, nouvelle pour eux, ils ont discrètement recruté sur divers mondes des informaticiens capables d'harmoniser les deux technologies.

Cependant, ils ont été repérés par les Services de Renseignement de la Nouvelle République, qui ont décidé d’enquêter sur ce qui se dissimulait derrière toutes ces manoeuvres. On peut supposer que les Impériaux ont agi de manière similaire. Iella Wessiri a donc été chargée de se faire recruter sous la fausse identité de Fiana Novarr. Censée ne pas communiquer au cours de sa mission, elle a pourtant contacté ses supérieurs à de nombreuses reprises, avec leur accord tacite. C'est ainsi que le général Pash Cracken et ses plus proches collaborateurs apprirent l'existence de ce monde encore inconnu.

Néanmoins, l'arrivée du vaisseau éclaireur changea la donne, et il fallut dépêcher un véritable ambassadeur sur place. Mais les Renseignements n'entendaient pas se détacher de l'affaire aussi facilement. Aussi envoyèrent-ils une équipe "diplomatique" dirigée par Tomer Darpen, un diplomate de carrière, mais aussi un membre des services secrets de la Nouvelle République. Mais les Adumariens, qui n'ont aucun respect pour les politiciens et vénèrent les pilotes de chasse, exigèrent qu'on leur envoie le meilleur pilote de la Nouvelle République pour mener les négociations, précisant qu'ils n'engageraient de véritable discussion avec personne d'autre.
Ainsi, le général Wedge Antilles, cédant aux pressions du général Cracken, partit pour Adumar avec trois hommes de l’escadron Rogue, le colonel Tycho Celchu, et les majors Wes Janson et Derek Klivian, formant le vol Rouge. La mission fut appuyée par le destroyer stellaire de classe Impériale Allégeance, commandé par le capitaine Geng Salaban. Les quatre militaires ont été accueillis avec ferveur par le peuple d'Adumar. Ils découvriront au cours d'une soirée chez le dirigeant que quatre membres du 181e escadron Impérial avaient eu droit au même type de réception à l'autre bout de la planète.

On leur attribua une guide, Cheriss Ke Hanadi, qui leur fit découvrir la planète et les moeurs de la population. Ils savaient déjà qu'Adumar avait un intérêt stratégique de par ses usines d'armement, qui pouvaient aisément être converties en chaînes de production de torpilles à protons. C'était alors un monde industrialisé, dont les armes à longue portée étaient essentiellement des missiles très puissants. Il est pour l'essentiel de nature militaire : la guerre et le combat structurent la société et sont le fondement de la culture.

Le peuple d'Adumar ne respecte ses dirigeants que s'ils sont des pilotes qui se sont de nombreuses fois illustrés. Il existe un véritable culte des héros des nombreuses guerres qui ont lieu sur ce monde. Ainsi, le "perator" (dirigeant héréditaire) Pekaelic Ke Teldan de Cartann, la plus grande des nations, est très populaire grâce à ses nombreux exploits accomplis dans sa jeunesse. Les promotions des pilotes s'accompagnent d'avancement social, de titres honorifiques, d'attribution de nouvelles propriétés. Les Adumariens qui raffolent des duels, ont longtemps eu beaucoup d'estime pour l'escrime, qui est désormais un peu tombée en désuétude, et qui ayant moins d'attrait, confère moins de prestige à ceux de ses adeptes qui ne sont pas également pilotes.

Les escadrons sont appelés « Dagues Volantes », et s’affrontent lors de duels aériens aussi souvent mortels que ceux livrés au sol. Dans d’autres pays que Cartann, la principale nation, les combats se font parfois avec des lasers affaiblis et des missiles qui répandent des nuages de peinture au lieu d’exploser réellement. Cependant, dans la nation la plus puissante, ils sont considérés comme dévalorisants. Wedge Antilles et ses hommes ont toutefois adopté ce mode de combat, plus adapté à leur conception de l’entraînement, alors que les pilotes Impériaux se sont pliés aux coutumes locales et ont massacré leurs adversaires, étant de plus en plus admirés pour leurs talents de pilotes et pour ce que les Adumariens prenaient pour du respect de leurs traditions. Bien que le pilote ait la possibilité de s’éjecter, il arrive que son adversaire en profite pour l’achever, ou que la foule au sol le batte à mort pour le punir de sa défaite.

es pilotes utilisent des vaisseaux avant tout atmosphériques, car ils n’ont eu à livrer jusqu’à leur redécouverte, que des combats sur leur planète. Le Glaive 32 est leur appareil le plus performant, mais reste très inférieur à ceux de l’Empire et de la Nouvelle République. Il existe un ministère des Notifications, dont l’unique tâche est d’avertir les familles des pilotes morts au combat, à l’entraînement ou lors de duels. La forme est aussi importante dans ces messages, que le fond.

Pour que les pilotes ne meurent pas à un rythme trop important, le gouvernement a institué ce que l’on appelle des Protocoles, qui stipulent que deux pilotes ne peuvent combattre que s’ils sont à égalité : un pilote novice et un vétéran ne peuvent s’affronter. Mais si le jeune pilote a, par exemple, inventé une nouvelle tactique de combat, il rétablit ses chances et le duel peut être autorisé. Le talent d’un pilote joue dans son prestige, mais également le statut de sa nation. Le mérite d’un dignitaire se mesure de par ses exploits passés en tant que pilote, voire qu’escrimeur, et rien d’autre.

Les duels au sol répondent aussi à des règles très strictes. Ils doivent être précédés d’une provocation et se livrent avec une épée-blaster dans une main, un couteau dans l’autre. Le vainqueur peut légalement tuer son adversaire et prendre tous les objets, de valeur ou non, voire l’argent, qu’il a sur lui. Dans les duels mettant en jeu les titres, il récupère ceux du vaincu. A la Cour, il peut offrir à la personne de son choix de décider du sort du perdant. La paume dirigée vers le haut signifie qu’il sera épargné, vers, le bas, qu’il sera tué.

Contrairement à ce qu’on avait fait croire à Wedge, Adumar ne possédait pas de gouvernement planétaire unique, mais était composé d’une vaste palette de nations plus ou moins influentes, comme Cartann qui est la plus puissante, et contrôle plus ou moins la moitié de la planète à elle seule, mais aussi Halbegardia, Yedagon ou Thozzelling. La monnaie utilisée est le perat, frappé à l’image du perator de la nation, ce dernier étant le dirigeant héréditaire d’une des nations. Les Adumariens se déplacent souvent à dos de farumme, un reptile également utilisé pour le transport des marchandises. Ils mesurent en « keps», un kep correspondant à un millier de pas d’un très ancien perator, et équivalent à environ 0,8 klick. Environ 40 % de la population vit dans ce que l’on nomme des « terriers-turummes », c’est-à-dire des habitats souterrains, où sont logés avant tout les ouvriers qui travaillent dans les usines d’armement. Représentant la classe la plus pauvre de la population, ils vivent dans des conditions inhumaines et remontent rarement à la surface.

La planète comporte de grands archipels, et un immense continent couvrant un quart de la surface planétaire, où se situe Cartann : dans sa zone tempérée, on peut observer des villes tentaculaires, cernées par des anneaux de verdure et de cultures, mais aussi des forêts, des lacs et des rivières. Chaque édifice est peint d’une couleur différente de celle de ses voisins, comme beaucoup de murs et de toitures, ce qui donne aux cités un aspect chatoyant. Leur rouille et le brun prédominent, de même que le rouge et le noir. Chaque bâtiment possède un balcon, souvent immense, celui d’un pilote étant conçu pour accueillir son vaisseau tout en restant très spacieux. Des câbles les relient, et permettent de passer d’un bâtiment à l’autre, ces derniers étant souvent très hauts. L’architecture prévoit toutefois le passage de vaisseaux à très basse altitude. Le sol des villes est fait d’un matériau souple qui cède légèrement sous le pied.

Les habitants de la planète sont des humains à la peau claire, portant des vêtements amples, et utilisant, outre les farummes, des véhicules de transport sans siège. Les hommes portent souvent une moustache, et tous ont des vêtements de coupes et de teintes variées, mais on retrouve des points communs : des bottes et des collants noirs, et de longues tuniques aux manches amples, bien que certaines femmes portent de longues robes, avec les sempiternelles manches amples. Beaucoup de gens ont une sorte de calotte de tissu ou de cuir, qui peut être complétée d’une visière ou d’un masque qui couvre le visage jusqu’à la lèvre supérieure. On porte aussi une ou plusieurs ceintures de teintes variées, qui vont d’une hanche à l’épaule opposée. Il faut noter l’omniprésence des armes : couteaux, dagues, pistolets, épées-blasters… que même les enfants portent. A la Cour, on utilise le comventilo, qui sert à se rafraîchir, mais dont le maniement est également très codifié, de telle sorte que chaque geste revêt une signification précise pour les initiés. On apprécie aussi les parfums agressifs et capiteux. Les pilotes et les nobles raffolent des récits d’exploits guerriers, que ce soient les siens ou ceux des autres.

Pekaelic Ke Teldan, perator de Cartann, prit, suite à la rencontre avec la civilisation galactique, la décision d’unifier la planète sous sa bannière en forçant la main des autres nations, et demanda le soutien des quatre pilotes de l’Empire, ainsi que de l’Amiral Rogriss, et de son destroyer Impérial Agonizer. Certains pays s’y opposèrent, notamment Halbegardia, Yedagon et Thozzelling, et confièrent à Antilles le soin de diriger leur armée, qu’il mena à la victoire, en ignorant les menaces et les objections de Darpen.

Après la demande d’arrêt des hostilités de Pekaelic, la coalition des nations opposées à Cartann acceptèrent, sur les instances d’Antilles, l’abdication de celui-ci en faveur de son fils, Balass Ke Teldan. Ce dernier exigea des adversaires de sa nation une trêve puis une union pour arriver progressivement à former un gouvernement planétaire, adhérant à la Nouvelle République. La proposition fut adoptée, car elle paraissait la plus prometteuse pour l’ensemble de la planète. Ainsi naquit le Conseil de l’Union Adumarienne.
Entre temps, l’Empire, furieux de l’échec de sa mission diplomatique, avait préparé une expédition, obligeant la Nouvelle République à mobiliser le maximum de vaisseaux pour engager la bataille. Ils mirent également en place une ruse, qui consistait à faire diffuser aux différentes stations radio de fausses informations pour faire croire que la guerre civile faisait toujours rage sur la planète. La flotte républicaine alliée à celle du CUA remporta une brillante victoire sur l’expédition Impériale. Les Services de Renseignements nommèrent Iella Wessiri à la place de Tomer Darpen, accusé d’avoir poussé Pekaelic Ke Teldan à contraindre les autres nations à s’unir, favorisant ainsi une guerre civile en outrepassant le cadre de ses fonctions et en satisfaisant son ambition personnelle. Iella fut chargée de régler avec son équipe les ultimes détails de l’adhésion d’Adumar, alors que les quatre pilotes initialement envoyés en mission diplomatique sont rapatriés sur Coruscant avec l’Allégeance et le reste de la flotte.