Fiche technique :
- Type d'astre : Planète
- Région : Monde du noyau
- Système : Cirius
- Population : 250
- Races présentes : Ithorien et Caamasi (80%)
- Structure : Tellurique - Planète de silicates
- Diamètre : 15 540 Km
- Gravité : 1
- Atmosphère : Masque respiratoire nécessaire
- Décors : Plaines, collines, plateaux, océans...
- Climats : Majoritairement tempéré
- Distance du noyau : n/c années lumières
- Durée d'une journée : 25 heures standards
- Durée d'une année : 375 jours locaux
- Affiliation : Empire
- Niveau technologique : Galactique
- Importation : Nourritures, médecine
- Exportation : Aucunes
Description :
Pendant des millénaires, la seconde planète du système Cirius fut considérée par la galaxie comme un havre de paix et un monde voué aux plus hautes aspirations morales. Les Caamasi essaimèrent en petits groupes dans le Noyau et les Colonies mais accueillirent aussi avec bienveillance la plupart des visiteurs qui se rendaient sur leur monde en quête de sagesse ou de conseils. Durant toute son histoire, Caamas fut un des mondes les plus respectés de la République et il y eut même un temple Jedi installé sur cette planète, la légende voulant que les fondateurs des Chevaliers aient autrefois cherché conseils et éclaircissements auprès des Caamasi. Durant les dernières décennies de la République et la Guerre des Clones, les Caamasi tentèrent d'apaiser les soubresauts d'agonie de l'ancien gouvernement galactique mais personne ne les écouta.
Désormais, les plaines paisibles de Caamas et ses cités magnifiques ont laissé la place aux ruines. Les senteurs subtiles de sa végétation ont disparu et le port d'un masque respiratoire est devenu obligatoire. Farouchement opposés au Chancelier Suprême Palpatine, les Caamasi redoublèrent de critiques lorsqu'il fonda l'Empire Galactique et leur monde fut parmi les premiers à servir d'exemple de la politique répressive du nouveau régime.
Une attaque surprise anéantit complètement la population et détruisit l'écosphère de Caamas. L'Empire ne reconnut jamais officiellement sa responsabilité dans le bombardement de Caamas ni n'expliqua comment il avait déjoué le bouclier planétaire mais tout le monde considérait le nouveau régime comme responsable de cet acte horrible et nombre de planètes plièrent sous le joug impérial de peur de subir un sort similaire.
Les seuls Caamasi qui survécurent à l'attaque n'étaient pas sur leur planète natale lorsqu'elle se produisit. On estime leur nombre à environ un millier d'individus qui pour la plupart furent accueillis par les Alderaaniens sur leur propre planète. La disparition d'Alderaan fut ainsi le second coup que porta l'Empire contre le peuple Caamasi tout entier. A part quelques individus isolés, il ne resta plus guère alors qu'une communauté Caamasi installée sur la planète Kerilt.
Caamas demeura déserte jusqu'à ce que quelques-uns de ses enfants y retournent durant les premières années de la Nouvelle République. Environ deux cents Caamasi et quelques autres personnes s'installèrent dans la petite Cité Refuge, oeuvrant péniblement pour trouver un moyen de restaurer l'écosphère de Caamas. La "cité" en question n'est en fait qu'une simple installation sous dôme capable d'accueillir à l'étroit environ 300 personnes et qui jouxte un petit terrain plat servant de spatioport. Au centre du dôme se trouve un petit jardin très bien entretenu qui subvient partiellement aux besoins en aliments et en oxygène de la population.
Une grande zone est toutefois recouverte par une épaisse jungle qui est parvenue à se développer malgré les conditions climatiques rigoureuses. Même si beaucoup l'ignorent, cette jungle ne s'est pas développée naturellement : le crash inexpliqué d'un Vaisseau-Horde Ithorien à la surface de Caamas et la dispersion des nombreuses cultures végétales qu'il renfermait, sont en effet les seuls responsables de ce "miracle", même s'il demeure très limité.
Bien des années plus tard, le Moff Disra qui faisait partie des seigneurs impériaux retranchés sur Bastion utilisa des informations découvertes dans les archives impériales (le Document de Caamas) dans le cadre de son plan visant à déstabiliser la Nouvelle République. Ces sources révélèrent en effet l'implication des Bothans dans la fin de Caamas, ce qui provoqua de nombreux troubles dans tout l'espace républicain bien que les Caamasi eux-mêmes se soient montrés soucieux d'apaiser les foules.
Les noms des véritables responsables bothans ne furent jamais révélés au public et seuls certains membres du Conseil des Clans de Bothawui les connaissent peut-être, bien que de nombreux hauts-gradés bothans aient démissionné de leurs fonctions lorsque la vérité fut découverte. De fait, il existait au moins cinq exemplaires contradictoires du Document de Caamas : celui détenu par Disra, un exemplaire tiré des archives impériales de Yaga Minor par le Grand Amiral Pellaeon, une version aux mains du caid de la pègre Jorj Car'das dans le Secteur Kathol, une autre découverte dans les archives du Mont Tantiss sur Wayland et une dernière dans la forteresse secrète Main de Thrawn sur la planète Nirauan.
La crise provoquée par le Moff Disra faillit désagréger de l'intérieur la Nouvelle République et Bothawui fut à deux doigts d'être à son tour victime d'un bombardement massif impliquant des navires de plusieurs peuples outragés par le rôle des Bothans dans le génocide Caamasi.
Une fois la menace de Disra écartée, les Bothans jouèrent la carte de l'apaisement en promettant des aides financières et techniques aux Caamasi pour qu'ils s'installent sur un nouveau monde vierge mais ces promesses demeurèrent presque totalement lettre morte.
Rapidement, le sort de Caamas et de ses quelques centaines de survivants n'eut plus d'intérêt en tant qu'arme dans les luttes politiques intestines de la Nouvelle République et les choses se tassèrent. Puis, les Yuuzhan Vong déferlèrent sur la galaxie et très vite, la Nouvelle République eut des soucis bien plus pressants sur les bras...